Maurice Constantin-Weyer
Auteur
Maurice Constantin-Weyer est renommé en France grâce à son œuvre littéraire. Extrêmement prolifique comme romancier, essayiste, biographe et journaliste, il a eu le mérite, comme l’a souligné le journaliste Donatien Frémont, de « faire entrer l’Ouest canadien dans la littérature française » et l’Ouest canadien ne l’a pas oublié en lui réservant une place de choix au panthéon de ses auteurs francophones. À l’auteur de métier s’est mêlé le peintre amateur, qui prit autant de plaisir à décrire par les couleurs que par les mots.
Né le 24 avril 1881, fils de bonne famille, Maurice Constantin-Weyer n’a pas échappé à l’appel de l’exotisme qui, depuis le début des années 1880, attirait tant de ses compatriotes dans l’Ouest canadien. Roger Motut, qui lui a consacré une étude, soutient qu’il aurait eu vent entre autres des projets de la comtesse Marthe d’Albuféra. Or, cette dernière avait fondé au Manitoba la colonie française de Fannystelle.
Se découvrant une vocation d’agriculteur, Constantin-Weyer émigra donc au Manitoba en 1904. Il acquit une terre à Saint-Claude, petite localité rurale alors colonisée par des Français. Après deux ans seulement, il fit faillite, mais il demeura dans la région jusqu’à la déclaration de la Première Guerre mondiale. Il rentra au pays afin de prendre les armes. Entre-temps, l’ex-rancher, rejoint à Saint-Claude par sa mère devenue veuve, vivota misérablement comme journalier. En 1910, il épousa une jeune métisse de Saint-Daniel (Manitoba) qui lui donna trois enfants. Maurice Constantin-Weyer est décédé le 22 octobre 1964.
Publications
Critique de presse
À propos de Un sourire dans la tempête :
« Les personnages sont extraordinairement vivants, et gagnent très vite… Beau livre où vibre, chante et pleure la vie. »
J.-E. B., Le Canada français, vol. 22, No. 9, mai 1935, p. 929.
« Ce roman est une transposition bien rendue de la réalité. Ses personnages incarnent les hautes vertues humaines si souvent méconnues à notre époque. L’amour surtout se présente sous son jour le plus pur, réclamant le sacrifice à son apogée. »
Aline Lafortune, Nos Livres, mars 1993, p. 16.
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